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Espana sistematica
27 septembre 2005

Sevilla, 2ème jour (samedi 20 août)

Samedi matin, après une bonne nuit de sommeil, c'est à 9h que sonne le réveil, annonçant par la même occasion qu'ils ne nous restent que trente minutes pour avoir droit au petit dej compris dans le prix de l'auberge (18,50€/nuit/personne). Aujourd'hui, place à la découverte, nous déambulons dans Séville. Sur le chemin qui nous mène au centre de la ville, il est déjà possible de se rendre compte des diverses influences architecturales de la ville. L'école de danse, la plaza de torros et ses arènes pouvant accueillir jusqu'à 14000 spectateurs (les plus grandes d'Espagne), la Torre del Oro et sa vue imprenable sur le Guadalquivir sont les vestiges des civilisations romaines, maures et chrétiennes qui ont bercés la ville.

Quelques emplettes et un marché introuvable plus tard, nous nous retrouvons dans l'ancien quartier juif, le quartier de Santa Cruz. Typique de la ville, c'est un labyrinthe de ruelles bordées de balcons où il fait bon flâner.

Un déjeuner léger et nous repartons en direction de l'auberge. Ayant nos bouquins sur nous et motivé par un soleil de plomb, nous faisons une halte dans le parc de Maria Luisa. Elle durera une bonne partie de l'après-midi, la sélection faite dans ma bibliothèque avant de partir parait efficace autant pour Ritchie que pour moi. Nous sommes samedi soir et contrairement à hier, la nuit risque d'être longue. C'est en fumant une clope sur la terrasse que nous faisons la connaissance de nos voisins de chambre. Ils sont deux. Le premier, Lachlan, est un jeune australien qui, ses diplômes en poche, à décider de profiter de ses contacts en Europe pour y passer de longues vacances. Le second, Pierre, est français, il se retrouve en vacances à Séville après avoir bosser un an en Suède. Ce n'est pas dur de comprendre qu'il est là pour prendre un peu le soleil. Les présentations faites, on se décide à sortir tous les quatre. Lachlan nous emmène dans un restaurant à tapas recommandé par une amie, encore sur place il y a peu. A l'écart du centre, ce qui n'est finalement pas plus mal, il se révélera délicieux (surtout l'octopus), bon marché et agréable. Une bonne adresse donc.

La tournée des bars commence par des bières pour Lachlan et Pierre, Richie se fait une joie de commander un whisky coca, et le serveur, me voyant indécis, me sert un chupitos...d'absenta! Je me lance et je peux constater que effectivement, les 70° sont bien à la hauteur de sa réputation. Il me faudra bien vingt secondes pour m'en remettre. Quelques verres de vodka, de whisky, de bières et de litres de sangria bu, je me retrouve à demander du feu à une charmante espagnole en plein botellon. La discussion s'amorce et c'est avec fierté non dissimulée qu'elle m'apprend qu'elle est journaliste à Cordoba. Un bon point pour elle.

Nous rejoignent trois filles, ses copines, et très vite tout s'emballe, elles souhaitent notre présence pour aller dans un club juste en face du parc. Passage express à l'auberge pour enfiler une chemise et nous voilà dans le club en leur companie. Parfaitement adapté au climat sévillan, il n'y a pas de toit, on se croirait dans un petit jardin clos avec bar et sono à disposition. Toutes les quatre mignonne, je jette pour ma part mon dévolu sur Carmen, prénom typiquement espagnol et physique qui l'est tout autant. Arrivés à 4h, la soirée passera bien vite, chacun dans son petit monde. Partantes pour un petit déjeuner qui ne se fera finalement pas, ces demoiselles nous laisseront aux alentours de 8h, un numéro et une adresse mail à la clé pour certains. Carmen, outre de débattre de la précocité des oeuvres de Vélasquez dans le domaine de l'impressionnisme et de la qualité des textes de Alejandro Sanz, me parle d'un projet de voyages à Paris l'été prochain, sa soeur devant bosser à EuroDisney pour ses études de tourisme. Autant essayer de garder contact, un aussi charmant pied à terre ce n'est pas tous les jours que cela se présente. Un gros bisous sur la joue en guise d'au revoir, un pti dej et je me jette dans les bras de Morphée.
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